Quand on dirige une TPE, les journées s’enchaînent et se ressemblent : un appel client ici, un devis à envoyer là, une urgence à gérer au milieu… Pierre, dirigeant d’une entreprise de services depuis 8 ans, nous racontait récemment : « Je suis tellement pris dans l’opérationnel que j’ai l’impression de ne plus vraiment diriger. Je réagis, je n’anticipe plus. »
Ce sentiment est répandu. Et pourtant, il est possible d’en sortir. Voici comment reprendre le contrôle, pas à pas.
1. Identifier les signes d’un pilotage défaillant
Certains indicateurs doivent vous alerter :
Vous ne savez pas dire précisément quels clients ou quelles missions sont les plus rentables.
Vous ne connaissez pas votre trésorerie à 15 jours.
Vous prenez des décisions au feeling, faute de données fiables.
Ces symptômes ne veulent pas dire que vous êtes un mauvais gestionnaire. Mais qu’il vous manque des outils simples de pilotage pour vous permettre de prendre de la hauteur.
2. Mettre en place des indicateurs clairs (et peu nombreux)
Pas besoin de tableaux complexes ou de logiciels hors de prix. Quelques indicateurs bien choisis suffisent :
Chiffre d’affaires mensuel par client ou mission : pour savoir ce qui rapporte vraiment.
Marge nette par projet : pour identifier les missions à forte valeur.
Trésorerie prévisionnelle à 30 jours : pour anticiper les tensions.
Un tableau de bord simple, mis à jour toutes les semaines, peut suffire à transformer votre pilotage.
3. Prendre un temps régulier pour réfléchir à votre stratégie
Sans cap, difficile d’avancer. Prendre une demi-journée par mois pour réfléchir aux questions suivantes peut changer la donne :
Où va votre entreprise dans 6 mois, 1 an ?
Quels clients cibler ? Quels services renforcer ou abandonner ?
Quelles compétences renforcer dans l’équipe ?
Cela peut se faire seul, mais c’est souvent plus efficace avec un regard extérieur (coach, consultant, pair).
4. S’entourer pour ne pas rester seul face aux décisions
L’isolement est un risque réel pour les dirigeants de TPE. Créer un cercle de confiance (expert-comptable, conseiller extérieur, autres dirigeants) permet de prendre du recul, partager vos doutes, valider vos idées.
Vous n’avez pas besoin de tout faire seul. Et vous n’êtes pas censé tout savoir.
Conclusion : Reprendre les commandes, un choix nécessaire
Sortir la tête du guidon ne se fait pas en un jour. Mais chaque petit pas compte : un indicateur mis en place, une demi-journée de recul, une discussion avec un pair.
Votre entreprise a besoin de vous… en mode pilote, pas en mode pompier.
Demandez votre diagnostic offert ici : https://moncabinetgestion.fr/
